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Mois national de l’histoire autochtone – Brian Mazerolle nous rappelle que le moment est venu de guérir

« […] souvenez-vous de vos ancêtres et honorez-les. N’oubliez jamais d’où vous venez. »

Le Mois national de l’histoire autochtone est l’occasion de reconnaître le patrimoine, les langues, les pratiques culturelles et les croyances spirituelles des Premières Nations, des Inuits et des Métis et d’en apprendre davantage sur ces sujets. Cette année en particulier, le Mois national de l’histoire autochtone nous donne l’occasion de réfléchir à l’histoire et aux forces des peuples autochtones de Turtle Island.

Brian Mazerolle, chef principal, Engagement communautaire, est d’origine ojibwée. Il fait partie de l’équipe Engagement communautaire et collaboration auprès des Autochtones de Rogers. Quand il était jeune, Brian se souvient des histoires sur le système des pensionnats que lui racontaient sa mère, ses tantes et ses oncles, qui sont tous des survivants. 


L’histoire de Brian ressemble à tant d’autres, et elle nous rappelle qu’il en reste encore beaucoup à apprendre pour en arriver à une réconciliation. Afin de promouvoir l’enseignement de l’histoire canadienne, la sensibilisation aux conséquences du système des pensionnats de notre pays et la prise de mesures de réconciliation, nous avons relancé notre campagne du t-shirt orange pour appuyer financièrement l’Orange Shirt Society.

Brian nous a parlé de ce que signifie pour lui le Mois national de l’histoire autochtone ainsi que des différentes émotions qui y sont associées.

Que signifie le Mois national de l’histoire autochtone pour toi? 

Le Mois de l’histoire autochtone est l’occasion de se souvenir, de partager et d’apprendre, de penser et de rendre hommage aux ancêtres, à leur mode de vie et aux épreuves qu’ils ont endurées à cause de la colonisation. Personnellement, je veux parler de ce que je sais et je veux répondre à toutes les questions auxquelles il m’est possible de répondre. Je veux aussi continuer d’en apprendre plus sur mon origine ojibwée ainsi que sur toutes les autres cultures autochtones.

Y a-t-il une personne de la communauté autochtone qui t’a inspirée ou qui t’inspire aujourd’hui? 

Mon oncle Gary Bruyere m’a toujours inspiré. Il connaît très bien notre culture. Dans sa communauté, c’est un musicien et un éducateur. Il joue de la batterie et chante nos histoires. Il est toujours prêt à raconter ses histoires et à transmettre ses connaissances.

Quelles paroles inspirantes transmettrais-tu aux jeunes Autochtones d’aujourd’hui?

Je leur dirais de se souvenir de leurs ancêtres et de les honorer, et de ne jamais oublier d’où ils viennent. Ne laissez jamais votre origine vous empêcher d’aller où vous voulez. Croyez toujours en vous et allez au bout de vos rêves.

Finalement, beaucoup de travail préparatoire a été réalisé et, en ce moment, il est temps de guérir et de s’épanouir.

S’il y a une leçon à tirer du Mois national de l’histoire autochtone, c’est le pouvoir de l’éducation. L’histoire du système des pensionnats au Canada et les traumatismes qu’il a laissés pendant des générations sont encore bien réels, et les survivants et leurs familles tentent toujours d’en guérir.

Pour témoigner votre appui, rendez-vous sur le site tsc.ca – Orange Shirt Day et achetez un t-shirt orange conçu par Patrick Hunter, artiste ojibwé et bispirituel. Toutes les recettes de la vente du t-shirt sont versées directement à l’Orange Shirt Society, qui veille à faire davantage connaître l’histoire des Autochtones auprès des Canadiens en sensibilisant aux répercussions intergénérationnelles des pensionnats sur la personne, la famille et la communauté.

Apprenez-en plus sur la campagne #ChandailOrange ici.