Mois de l’histoire des femmes – Comment les membres de notre équipe attribuent aux femmes dans leur vie le mérite d’avoir fait d’elles ce qu’elles sont aujourd’hui
Octobre est le Mois de l’histoire des femmes, une occasion de célébrer les réalisations des femmes et des filles dans l’histoire et de souligner l’apport de celles qui changent les choses pour le mieux aujourd’hui.
Nous participons à cette célébration en braquant les projecteurs sur d’extraordinaires membres de notre équipe qui rendent l’histoire des femmes possible jour après jour.
Voici les histoires de Denise, de Samantha de Janice et de Cheryl.
Descendante d’une longue lignée de femmes fortes, Denise est née et a grandi au Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse. « Ma mère m’a appris à être résiliente, dit-elle. Elle l’avait appris de sa mère, ma grand-mère Christie, qui l’avait elle-même appris de sa mère, qui l’avait elle aussi appris de sa mère. »
Denise considère la gentillesse, la bienveillance et l’ardeur au travail de sa mère comme des facteurs déterminants de ce qu’elle est aujourd’hui. « Elle m’a appris à travailler fort et à être fière de mon travail. Mais surtout, elle m’a appris à être gentille, aimante, solidaire et compatissante. Ces traits sont devenus mes superpouvoirs, et je les lui dois. »
Enfant, Denise se souvient avoir vu sa mère travailler comme femme de ménage alors qu’elle élevait une famille. Bien qu’elle ait reçu peu de soutien, elle a rempli son foyer d’amour.
Pour Denise, réfléchir à l’histoire des femmes signifie reconnaître tout le chemin que nous avons parcouru et celui qu’il nous reste à parcourir. « Les femmes doivent se faire entendre dans le contexte de chaque prise de décisions, mais nous ne sommes pas encore arrivées au bout du chemin », a-t-elle ajouté.
Aujourd’hui, Denise aide à façonner la prochaine génération de filles et de fillettes. Dans son temps libre, elle rend visite à des enfants atteints de maladies graves à titre de bénévole dans un centre de soins palliatifs pour enfants. « Ces enfants sont une vraie source de joie : ils sont amusants et drôles et j’ai toujours hâte de les revoir. »
Grâce à ces efforts notamment, Denise espère un avenir où les femmes pourront atteindre leurs objectifs.
En tant qu’Américano-Guyanaise de première génération et nouvelle arrivante au Canada, Samantha a forgé sa propre voie, tant sur le plan personnel que sur le plan professionnel.
Pendant qu’elle fréquentait le Stephens College, le deuxième collège pour femmes en ancienneté aux États-Unis, Samantha s’est entourée de femmes talentueuses et intelligentes qui s’efforçaient continuellement de repousser les limites de ce qui était considéré comme « acceptable » pour les femmes et s’est plongée dans l’histoire des femmes.
« J’ai étudié des auteures dont je ne connaissais pas l’existence, parce qu’elles publiaient sous des pseudonymes masculins. J’ai lu des rapports de recherche historique sur des personnalités féminines importantes, l’histoire d’aucune n’étant enseignée ailleurs. Puis, tout est devenu clair : l’histoire des femmes avait été omise dans l’histoire de l’humanité. »
Plus que tout, ce sont les femmes dans la vie de Samantha qui ont été ses plus grandes sources d’inspiration. Qu’il s’agisse de ses grands-mères qui ont surmonté d’incroyables obstacles dans leur vie personnelle ou de sa mère qui a appris la génétique en autodidacte après que son enseignante lui eut dit que « les filles n’ont pas besoin de la science », les femmes dans sa vie ont jeté les bases de la vision de Samantha sur la vie et l’habilitation des femmes.
Samantha éclaire maintenant les autres, à titre de grande sœur par l’intermédiaire des Grands Frères Grandes Sœurs. Sa « petite sœur », Zorianna, n’avait que six ans lorsqu’elles se sont rencontrées pour la première fois, est maintenant âgée de 22 ans. Elle poursuit des études supérieures tout en travaillant de nuit comme préposée aux bénéficiaires dans l’espoir de devenir infirmière.
« Lorsque je suis fatiguée ou que je sens que ce que je fais ne changera rien, je pense à toutes les fois dans ma carrière où j’étais la seule femme à la table. Je ferme les yeux, je prends une grande inspiration et je reviens aux vrais efforts qui consistent à favoriser le changement. »
Comme Denise et Samantha, Janice souligne que sa mère, qui est décédée d’un cancer des ovaires lorsqu’elle avait 17 ans, a joué un grand rôle pour façonner qui elle est aujourd’hui. « Elle était gentille et réfléchie, et traitait tout le monde avec le même amour et le même respect, dit-elle. Sa force et l’impression qu’elle a laissée à tous ceux qui ont eu le plaisir de la connaître m’inspireront toujours. »
C’est le souvenir de la force de sa mère qui a soutenu Janice lorsque cette dernière a lutté elle-même contre un type rare de lymphome à l’âge adulte. « J’ai combattu le cancer avec une tête chauve et des lèvres rouge vif! Je ne l’ai jamais laissé solidifier son emprise, je n’ai jamais regardé en arrière et je suis restée positive, chaque jour. »
Pour Janice, le Mois de l’histoire des femmes est un moment particulièrement important pour reconnaître le rôle que tant de femmes ont joué dans sa vie et la façon dont elle peut continuer d’être là pour les autres.
« Le Mois de l’histoire des femmes est l’occasion de réfléchir aux femmes qui m’ont offert des conseils et qui m’ont protégée en cours de route, soit celles qui ont contribué à définir la femme que je suis aujourd’hui. C’est l’occasion pour moi de me regarder dans le miroir et d’être fière de la femme que je suis. »
Malgré tout, Janice a relevé ses défis et fait preuve de gratitude pour toutes les petites choses de sa vie. « Je suis reconnaissante pour mes difficultés, car sans elles, je n’aurais jamais découvert mes forces, ajoute-t-elle. La vie est belle. Vivez-la, célébrez-la et aimez-la avec tout ce que vous avez! Voilà en gros qui je suis. »
La plus jeune de trois sœurs, Cheryl a vraiment le sens de la famille. « La famille, c’est tout pour nous. D’origine philippine, je viens d’une très grande famille où les réunions et les repas-partage étaient pratiquement hebdomadaires », explique-t-elle.
Ayant hérité de leur mère une passion pour la pâtisserie, Cheryl et sa sœur aînée ont fondé The Creative Cakery Bake Shoppe, qu’elles exploitent depuis 10 ans. En outre, Cheryl est une pianiste de formation classique, une danseuse de hula et une bénévole active dans sa communauté.
« Il est important pour moi que mes enfants comprennent que nous sommes privilégiés d’avoir la vie que nous menons, alors nous faisons ce que nous pouvons pour travailler comme bénévoles à l’intérieur et à l’extérieur de notre collectivité. »
Qu’il s’agisse de faire don de jouets et d’articles essentiels aux enfants de la communauté ou de participer à une collecte de nourriture, chaque année la famille de Cheryl trouve l’occasion de donner en retour. « L’un des plus grands objectifs que j’ai en tant que mère est d’élever mes enfants de façon qu’ils soient vraiment de bonnes personnes au grand cœur. C’est donc important pour moi de prêcher par l’exemple », dit-elle.
Elle souligne en particulier que sa mère, qui a quitté sa maison des Philippines à l’âge de 24 ans à peine, est un modèle féminin de premier plan dans sa vie. « Je ne peux même pas imaginer ce qu’il lui a fallu pour quitter la seule maison qu’elle ait jamais connue pour déménager à l’autre bout du monde où elle n’avait rien, aucun sentiment d’appartenance, aucun filet de sécurité, seulement le rêve d’une vie plus prospère pour sa famille », poursuit-elle.
Dès qu’elle le peut, Cheryl cherche à inspirer la prochaine génération de femmes. Chez Rogers, elle siège au comité des femmes de couleur en tant que responsable du contenu créatif et de l’image de marque, en plus de contribuer à notre programme de mentorat.
Pour Cheryl, le Mois de l’histoire des femmes permet d’honorer les femmes de sa famille : de rendre hommage à la force de sa mère qui a vaincu le cancer deux fois, à la personnalité chaleureuse de sa grand-mère, à ses sœurs et à ses cousines qui sont aussi ses meilleures amies, ainsi qu’à ses tantes qu’elle considère comme autant de deuxièmes mères.
En tant que mère elle-même, elle espère insuffler à ses enfants la bienveillance et la générosité dont elle a été témoin dans son enfance : « S’ils incarnent ces valeurs dans tout ce qu’ils font, alors nous espérons qu’ils serviront de modèles, qu’ils toucheront la vie d’innombrables personnes et les pousseront à suivre le sillon qu’ils ont tracé. »